Le contenu de l’image
Article paru dans les Cahiers Jungiens de Psychanalyse, décembre 2007, n°124 MANGER LES IMAGES
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Début de l’article :
On peut aborder différemment le traitement des images mais quand on parle de les incorporer le tableau par Goya de Cronos, les yeux comme des soucoupes, ouvrant une bouche grande comme un four pour y engloutir ses enfants m’apparaît immédiatement.
De crainte d’être dépassé par les évènements Cronos swallows ses enfants. J’utilise à dessein ce verbe anglais car il traduit à mes yeux la façon dont il les avale tout rond, sans y mettre la dent. De la sorte, il les conserve intacts à l’intérieur. Une fois rendus, le moment venu, ils sont non seulement indemnes mais en pleine possession d’eux-mêmes, avec chacun son caractère…
Résumé :
Les figures archétypiques de Chronos et d’Hestia sont ici convoquées pour esquisser les grandes lignes d’une façon de travailler l’image en restant à l’intérieur de ce qu’elle donne à voir et en veillant à garder cet espace clos. Cette approche permet de faire corps avec elle et d’atteindre son foyer. En ce point où tout devient synchrone, son essence se révèle en même temps qu’elle se diffuse , signalant alors que le moment est venu de s’ouvrir aux échos venant de l’extérieur et aux messages d’Hermès pour complément d’information.
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