Faire simplement ce qui vient à l’esprit
Article paru dans les Cahiers jungiens de psychanalyse n° 137, Mai 2013 : LIENS – SEPARATIONS – TRANSFORMATIONS
Début de l’article :
S’attacher à soi est une priorité. Témoin le nourrisson arrimé à ses sensations pur constituer son fond et son lieu d’habitation. Plus tard, faire cercle avec soi-même est une bonne position pour se mettre à l’écoute de ce qui convient au fond et suivre ce qui vient à l’esprit. L’enfant y puise les trésors de son imagination, l’homme le sens de sa vie, l’existence un prix et une saveur particulière.
Fin de l’article :
Mais à chacun son mythe, à chacun sa question de fond. « Ce spectacle est mon spectacle, non pas votre spectacle. C’est mon secret, non le vôtre. Vous ne pouvez pas m’imiter. Mon secret reste vierge et mes mystères sont inviolés, ils m’appartiennent et ne pourront jamais vous appartenir, vous avez ce qui est vôtre. » A condition de se tenir au ras du tapis, à hauteur d’enfant et au creux de soi, on a des chances de capter ce secret qui est sien. Tirer à soi le fil de ce qui vient à l’esprit pour en faire quelque chose, s’attacher aux détails de la vie qui arrêtent au passage et font battre le cœur, et l’on voit, peu à peu, apparaître les motifs cachés d’une expression singulière. Les éléments d’un univers personnel inspiré émergent à mesure que l’on donne forme à ce qui parle en particulier. Sur la voie de son mythe la vie prend tout son sel .
Résumé :
En suivant les pas de Jung à la recherche de son mythe, on obtient quelques indications pour « entrer dans ce qui est sien » : s’attacher à faire simplement ce qui vient à l’esprit à la manière d’un enfant s’adonnant à ses jeux.
Following in Jung’s footsteps as he seeks his myth, you get somme clues as to how to go about « entering into what is yours ». You must be careful to do simply what comes to mind, like a child engaged in playing.
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https://shs.cairn.info/revue-cahiers-jungiens-de-psychanalyse